vendredi 16 février 2007

LES GRANDES DATES DE LA FAMILLE


Aujourd'hui, il existe une égalité de droit entre homme et femme or dans les faits, nous observons encore de nombreuses différences. Dans le passé, elles ne possédaient aucun droit et étaient soumises à l'autorité de leur père, puis de leur mari qui régentaient leur vie.Cependant durant la deuxième moitié du XX° siècle, nous observons une évolution de la place de la femme dans la société française mise en place par les lois suivantes:


· 1965: Les femmes peuvent travailler sans restriction. Les femmes mariées ont le droit d'ouvrir un compte à leur nom et en disposer librement. Les biens communs sont gérés par le mari, mais il ne peut pas en disposer sans l'accord de sa femme.

· 1967: La contraception est autorisée grâce à la loi Neuwirth.

· 1970: Le père n'est plus le chef de famille: l'autorité parentale est conjointe, c'est-à-dire à égalité entre les deux parents quand ils sont mariés. Dans le cas contraire, cette autorité parentale est exercée seulement par la mère. Les femmes peuvent contester la paternité du mari et reconnaître l'enfant sous leur propre nom de naissance.

· 1975: Les époux peuvent avoir un domicile différent. Le divorce par consentement mutuel est autorisé.

· 1985: L'égalité des époux est établie dans les régimes matrimoniaux.

· 1993: L'autorité parentale est conjointe en cas de divorce, de séparation et dans certaines conditions de concubinage.

· 2002
: La loi donne la possibilité aux parents mariés ou non qui ont tous les deux reconnus leur enfant, de lui donner le nom soit du père, soit de la mère, soit des deux. Le congé paternité est créé. La notion de garde alternée, en cas de divorce, fait son apparition dans le code civil.
Ces lois ont contribué à l'égalité des genres et ont été complétées par d'autres textes. Cependant, des différences persistent au sein de la famille.

LE CONTRÔLE DES GROSSESSES PAR LES FEMMES

De nos jours, la France est l’un des premiers pays au monde pour l’emploi des méthodes contraceptives fiables. Plus de deux femmes sur trois, entre 20 et 40 ans, utilisent une méthode contraceptive. L’Interruption Volontaire des Grossesses (IVG), quant à elle, n’est pas une méthode contraceptive mais la conséquence d’une contraception mal conduite. Cependant, les femmes n’ont pas toujours pu contrôler et interrompre leur grossesse. En effet, la loi Napoléonienne de 1801 punissait de prison les personnes provoquant l’avortement d’une femme enceinte avec ou sans son consentement.

Durant les guerres, tout usage de la contraception ou de l’avortement devient un crime contre la sûreté de l’Etat et peut être puni de la peine de mort. Il faut attendre 1967 pour que la contraception soit légalisée avec la loi Neuwirth. Celle-ci doit faire face à de nombreuses résistances. En 1975, la loi Veil autorise l’avortement. Cette loi est temporaire pour 5 ans et devient définitive en 1979. Depuis IVG et moyens de contraception se sont banalisés. Ces lois ont permis aux femmes d’avoir le contrôle de leur corps et d’acquérir une nouvelle place dans la société, notamment dans leur travail car elles ont moins d’enfants.
RÉPARTITION DES TÂCHES MÉNAGÈRES

Dès le plus jeune âge nous observons de nombreuses différences entre filles et garçons. En effet les comportements de l’enfant vont être interprétés de façons différentes selon le sexe de celui-ci ainsi les pleurs d’un nourrisson fille vont être interprétés comme de la peur alors que ceux d’un garçon vont être considérés comme de la colère. La différenciation ne s’arrête pas là et se fait aussi à travers les jouets. Cela est clairement visible pendant la période de Noël, les petites filles reçoivent des poupées, des ustensiles ménagers (kit de cuisine, aspirateur; dînette …),


alors que les garçons découvrent au pied du sapin: garage, établi, circuit….



A travers ces jouets, ils imitent leurs parents, apprennent et intègrent leur rôle futur car ce sont des outils de socialisation.

Cette socialisation sexuée se répercute sur la répartition des tâches domestiques à l’adolescence. Ainsi nous constatons que les garçons de plus de 15 ans travaillent 51 minutes aux tâches domestiques contre 1 h 36 pour les filles du même âge alors que leur temps de travail, d’étude et de formation est rigoureusement égal. Cependant des différences sont observées en fonction des formes familiales, en effet les familles monoparentales favorisent une répartition des tâches de façon
plus égalitaires.
L’inégalité de la répartition des tâches domestiques persiste à l’âge adulte, pour un homme et une femme actifs à temps complet, nous constatons de grandes différences :

Temps professionnel : comprend les trajets domicile/travail + temps de formation et d’études + temps d’exercice ou de recherche d’un emploi
Temps parental : temps passé par les parents avec ou pour leurs enfants
Temps domestique : temps passé à effectuer des taches domestiques.
Temps physiologique : temps de sommeil+temps consacré a la toilette+temps consacré aux repas.
Temps personnel : temps libre

Les femmes consacrent beaucoup plus de temps à l’éducation des enfants ainsi qu’aux tâches ménagères alors qu’elles travaillent en moyenne 25 minutes de plus. Les hommes quant à eux disposent de plus de 5h de temps libre supplémentaire.
Cette inégalité au niveau de la répartition tâches est fortement perçue par les jeunes de 12 à 20 ans.78% des personnes interrogées lors de ce sondage répondent que c’est leur mère qui fait le plus de tâches ménagères.


Qui fait le plus de tâches ménagères à la maison?


Étude réalisée auprès 50 perpignanais de 12 à 20 ans en novembre 2006.

Au niveau des tâches domestiques, il y a des activités qui sont plus réalisées par les femmes et d’autres par les hommes. Ainsi, les hommes s’occupent plus du bricolage et du jardinage alors que les femmes s’occupent du ménage, de l’entretien du linge …Nous pouvons donc conclure que les jouets jouent un rôle vraiment important et ancrent dans les mentalités les activités domestiques futures des individus.

Temps moyen consacré aux activités domestiques par les personnes vivant en couple en 1986 et 1999

Enquêtes emploi du temps 1986 et 1999, INSEE

¹: Nettoyage extérieur (trottoir, ordures), gros travaux ménagers, approvisionnement pour le chauffage

jeudi 15 février 2007

CONGÉS PATERNITÉ ET MATERNITÉ

Il semble aujourd’hui que les pères s’investissent de plus en plus dans la vie familiale. Ils sont plus affectueux, plus tendres que l’étaient leurs pères et prennent le temps de jouer avec leurs enfants. Aussi lors de la naissance de leurs enfants, ils bénéficiaient de trois jours de congé mais, depuis, 11 jours supplémentaires leur ont été accordés, c’est le congé paternité.
Mis en place depuis le 1er janvier 2002, il concerne tous les hommes actifs ; ce congé doit être pris dans un délai de quatre mois après la naissance. Durant cette période, l’assurance maladie reverse aux pères 100% de leur salaire dans la limite de 2 352 euros.
Si ce congé ne possède pas un caractère obligatoire, on constate que les pères le prennent volontiers. Dans une enquête de la SOFRES pour le magazine « Parents », 61% des femmes déclarent que leur compagnon a pris un congé paternité suite à la naissance de leur enfant. Ce congé paternité permet aux hommes de tisser des liens avec le nouveau né et ce dès les premiers jours. À la suite de ce congé, les hommes affirment ne plus vouloir sacrifier leur vie familiale au nom de leur carrière (étude de la Drees 2005).
Si le congé paternité est récent, il existait déjà le congé maternité.

Le congé maternité donne le droit à toute femme salariée de disposer d’une période de repos avant et après la naissance d’un enfant. Le congé maternité commence six semaines avant la date de naissance prévue de l’enfant, et continue 10 semaines après l’accouchement. La durée du congé peut varier en fonction du nombre d’enfant attendu ainsi pour des jumeaux, il s’étend sur 34 semaines et pour des triplés, la femme enceinte dispose de 46 semaines. Pendant la période que dure ce congé, la femme n’est pas rémunérée mais perçoit à la place des indemnités journalières, versées par la sécurité sociale, qui représentent la totalité du salaire journalier net (calculé à partir des trois derniers mois).
UN PAPA=UNE MAMAN?

En France, ces dernières années, nous avons observé une augmentation du nombre de divorces. Les enfants en subissent-ils les conséquences ?

L’équilibre pour un jeune enfant, c’est avant tout d'avoir une stabilité avec son environnement affectif. Pour cela, il doit avoir une relation régulière et égale avec ses deux parents.


Or, les magistrats accordent majoritairement une garde alternée avec un parent principal et un parent secondaire. En 1994, nous constations que dans 84% des cas, cette garde était accordée à la mère et seulement dans 8% des cas au père. Ces chiffres sont censés évoluer car en 2002, une loi instaure la possibilité de la résidence alternée d’un enfant chez chacun de ses parents séparés. Cependant, d’après un sondage réalisé en 2006 sur 50 jeunes de 12 à 20 ans, nous observons que les chiffres restent inchangés (voir diagramme circulaire ci-dessous).


Nous constatons que ces disparités sont également dues à l’âge de l’enfant. En effet, seulement 1% des enfants de moins d’un an vivent chez leur père. Ce pourcentage évolue en fonction de l’âge de l’enfant jusqu’à ce qu’il atteigne l’âge de 8 ans et ce à raison d’un point de plus par année d’âge de l’enfant.


Enfin, dans la garde alternée, il existe des inégalités sur l’exercice de l’autorité parentale. En 1987, une loi donnait l’égalité dans l’autorité parentale comme « possible », or en 1994, cette égalité est devenue « automatique ».


Des associations comme "L’amour parfait", "SOS papa", "Les papas = Les mamans", se battent afin que les deux parents puissent voir leurs enfants à égalité. Ces associations regroupent généralement des pères dont les magistrats ne leur ont pas accordé la garde de l’enfant.


Nous pouvons observer que l’évolution des lois tend à favoriser au maximum l’égalité entre les deux parents mais dans les faits, la situation n’apparaît pas encore clairement.















Sondage réalisé sur 50 jeunes perpignanais de 12 à 20 ans, en novembre 2006

LES METIERS A LA MAISON, UNE EVOLUTION?

Interview de Karine MICHELIN par Elodie, Lauriane et Florence
I) Quelles sont votre profession et votre situation familiale ?

Je suis infographiste, mariée et j’ai deux enfants de 9 ans et 6 ans.


II) Pourquoi avoir choisi de travailler à la maison ?

C’est principalement mes enfants qui m’ont poussée à faire ce choix. Être là pour eux, leur éducation, est très important pour moi. Par ailleurs, je voulais me mettre à mon compte, ce qui me permet de pouvoir gérer mon temps comme je l’entends. Enfin, je travaille aussi avec mon mari, qui a également sa société : lui étant photographe, je participe aux créations de livres.


III) Quels en sont les avantages et les inconvénients ?

Le principal avantage est de pouvoir gérer mon temps de travail et mon temps « à la maison ». Tout en travaillant, je peux aussi profiter de ma famille. Ceci est très plaisant lors des vacances scolaires. De plus, je fais des économies dans mon temps, car je n’ai pas à me déplacer pour me rendre à mon travail, mais aussi d’essence pour la même raison. A certains moments, j’ai la possibilité de choisir mon sujet de travail : je peux accepter ou pas des propositions de clients, mais comme c’est le cas actuellement, je peux poursuivre mon projet de créer des livres pour enfants.
En ce qui concerne les inconvénients, les revenus sont irréguliers, à des moments, du fait que mes enfants sont à la maison, j’ai un manque de tranquillité. Enfin, ce qui est difficile, c’est de trouver des clients donc du travail à certaines périodes creuses.


IV) Arrivez-vous mieux à concilier vie professionnelle et familiale depuis que vous travaillez chez vous ?


Oui, bien sûr. J’arrive beaucoup mieux à adapter mes heures de travail à ma vie familiale. Par exemple, le matin, je me lève et m’occupe de mes enfants jusqu’à ce que je les emmène à l’école. Ensuite, j’arrive à la maison et je m’accorde une demie heure voir une heure pour les tâches ménagères. Je travaille donc à partir de 10h pour m’arrêter vers 11h30 pour préparer le repas. Ensuite, je vais les chercher, les fais manger et les ramène. A 14h, je reprends mon travail jusqu’à environ 17h. Dès qu’ils rentrent de l'école, je reste avec eux (devoirs, activités …). Enfin, trois soirs par semaine je me rend à des cours de gym puis en rentrant, je termine le travail commencé.


V) Pensez-vous que les métiers à la maison ont de l’avenir ?

Majoritairement, je pense qu’ils peuvent avoir de l’avenir notamment grâce à Internet. C’est une grande facilité car pour certaines professions, il est possible de travailler chez soi tout en communiquant comme on le ferait dans une entreprise. Je travaille avec des personnes qui ne sont pas de la région. En effet, je peux transmettre mes travaux grâce aux mails ou à des logiciels performants. Il est vrai que c’est un mode travail qui peut se développer tout en ayant des avantages et des inconvénients.

EGALITE DANS LE DOMAINE PROFESSIONNEL


mardi 13 février 2007

LES GRANDES DATES DU DROIT DU TRAVAIL POUR LES FEMMES

Le droit des femmes a fortement évolué en France. En effet, au fil du temps, plus de libertés leur ont été accordées ce qui leur a permis de devenir plus « indépendantes » et de disposer d’autant de droits que leur mari.
En voici les principales dates :

· 1903 : L’Etat donne 25 jours de congés payés aux femmes enceintes ou ayant accouchées. En 1909, le congé maternité est de 8 semaines. L’indemnisation est cependant très faible, voire inexistante. Il faut attendre 1971 pour que toutes les salariées soient indemnisées à hauteur de 90 % de leur salaire.

· 1907 : Les femmes peuvent disposer librement de leur salaire.

· 1920 : Les femmes mariées peuvent adhérer à un syndicat sans l’autorisation de leur mari.

· 1938 : Une prime est créée pour inciter les femmes à rester au foyer. Le gouvernement de Vichy, en 1940, limite ou interdit les emplois de fonctionnaires aux femmes mariées. Cependant, dès 1942, on utilise de nouveau massivement la main-d'oeuvre féminine puisqu'il faut produire pour l’occupant.

· 1945 : Les mots « salaire féminin » sont supprimés des textes de lois. L’idée est qu’ « à travail égal, salaire égal ». Mais la nécessité de rémunérer les hommes et les femmes de façon égale sera répétée dans de nombreuses lois : en 1972, en 1983 (loi Rudy), en 2001 (loi Génisson)… Cette multiplication des textes est la preuve de l’absence d’égalité des salaires dans la réalité. Cette question est d’ailleurs toujours d’actualité…

· 1965 : Les femmes sont enfin considérées comme des travailleuses à part entière , elles peuvent exercer une profession sans l’autorisation de leur mari, gérer leurs biens personnels et toucher une allocation chômage (jusqu’alors elles ne pouvaient pas y avoir droit car elles étaient considérées à charge du mari).

· 1984 : Le congé parental est accordé à chacun des parents salariés qu’il soit un homme ou femme. Cette loi indique clairement que ce n’est pas systématiquement aux femmes de prendre en charge l’éducation des jeunes enfants.

· 1986 : L’Etat fait paraître un texte qui recommande la féminisation des noms de métiers et de fonctions.
NOMBRE MOYEN D'HEURES DE TRAVAIL DES HOMMES ET DES FEMMES

En France, depuis les années 1960, le nombre de femmes actives a fortement augmenté. Au fur et à mesure, leur rôle, leur statut ont changé.
Ainsi, les femmes peuvent donc avoir un emploi et un salaire. Pendant toute la première moitié du XXème, l’activité des femmes ne cesse de baisser. Ce n’est qu’à partir de 1962 que cette tendance va revenir à la hausse.
Toujours en France, durant les années 1990, ce qui domine chez les femmes, c’est de continuer à travailler même avec des enfants à charge. Ceci était impensable il y a 30 ans.


Nous constatons une forte évolution de chacune des catégories au cours des années.
Tout cela montre qu’avec le temps les femmes peuvent travailler avec autant d’enfants qu’elles désirent à leur charge.
En 1999, par exemple, le taux d’activité des femmes, en forte progression auparavant, reste toujours inférieur à celui des hommes.
De plus, l’activité des femmes de 25 à 59 ans varie en fonction de leur niveau de diplôme :


En outre, le taux d’activité féminin et masculin varie en fonction de la tranche d’âge :


Enfin, nous remarquons que malgré tout, au fil des années, l’inégalité entre le taux d’activité des hommes et celui des femmes reste différent et laisse toujours la majorité aux hommes.
Ensuite, en ce qui concerne le temps partiel, il met beaucoup plus en valeur les femmes que les hommes. D’après l’INSEE, en 2005, 30,8 % des femmes sont des actives occupées à temps partiel contre 5,7 % pour les hommes. Nous constatons cette écart très important, notamment en pensant que les femmes concilient leur vie professionnelle et familiale. Malgré tout, le temps partiel peut représenter un choix ou une obligation.

Ainsi, les femmes et les hommes restent inégalement «classés» dans la société. La parité des hommes et des femmes est, et reste, une chose à fortement améliorer pour que celle-ci existe réellement.

lundi 12 février 2007

PARITÉ HIÉRARCHIQUE ET DE SALAIRE

Si le mot parité est largement utilisé par les médias et les politiques, dans le domaine professionnel, ce n’est pas toujours une vérité absolue.
Les femmes représentent aujourd’hui 45% de la population active et constituent seulement 17% des dirigeants des entreprises (d’après L’INSEE). Nous sommes bien loin de l’égalité des genres. Selon une enquête du Centre d’études et de recherche sur la gestion des organisations et des relations sociales, seules 7% des femmes ont demandé une promotion en 2003 contre 15% des hommes. Il existe donc une certaine gène des femmes à s’imposer dans leur entreprise, car elles pensent souffrir d’un handicap du fait qu’elles possèdent des obligations familiales.
Les différences ne se limitent pas à la position hiérarchique, mais sont aussi perceptibles au niveau des salaires d’après un article du Monde paru le 29 septembre 2006, dans les secteurs du commerce et des services la rémunération des femmes restaient de 19,6% inférieurs à celles des hommes en 2004. Cet écart ne se réduit que très lentement puisque, entre 1951 et 1998, il n’a diminué que de 13% (passant de 33% à 20%).

Les inégalités de salaires en 2004 par catégorie socioprofessionnelle

Ces différences ne sont pas ressenties de la même façon par les hommes et les femmes, ainsi d’après l’enquête réalisée par Le journal du Management, 27% des hommes interrogées estiment que la parité est respectée, alors que seule 14% des femmes partage cet avis.
Les jeunes filles, de 12 à 20 ans, pensent à 48% qu’elles existent contre seulement 40% des garçons.



L'égalité dans le domaine professionnel perçue par les jeunes

Sondage effectué auprès de 50 jeunes âgés de 12 à 20 ans en novembre 2006

Pour remédier à ces écarts entre homme et femme, certaines entreprises ont lancé des programmes de diversité. Ces entreprises sont notamment SFR, IBM, France Télécom, PPR, Schlumberger. Ces mesures sont mises en place en partie pour faire face au problème du vieillissement de la population car elles constituent la moitié de la population, par ailleurs « les entreprises ayant le plus fort taux de femmes dirigeantes ont de meilleures performances que celles qui possèdent proportionnellement moins de femme dirigeant », d’après une étude du cabinet Catalyst.
Ces mesures viennent directement des multinationales Américaines implantées partout dans le monde. Schlumberger souhaitent que 30% des postes clefs soient occupées par des femmes. Ce qui revient à une méthode de quotas qui est assez mal perçue en France car notre culture n’est pas la même.

QUELQUES EXEMPLES DE FEMMES QUI ONT RÉUSSI DANS LEUR DOMAINE PROFESSIONNEL

*Femmes à la tête d'entreprises

Anne Lauvergeon : Femme d’affaires française, elle est PDG de Areva (expert mondial dans les métiers de l’énergie). Elle est aussi directrice de l’école des Mines de Nancy (école où elle a étudié). Selon le magazine Forbes, en 2006, elle est la huitième femme la plus puissante du monde et la deuxième d’Europe.




Laurence Parisot : Chef d’entreprise française. Elle est PDG de l’institut de sondage l’Ifop. Le 5 juillet 2005, elle est élue au MEDEF (Mouvement des Entreprises de France) dès le premier tour de scrutin à la majorité absolue. Cela en fait l’une des femmes les plus puissantes de France.



*Femmes qui réussissent en politique

Ségolène Royal : Femme politique française. Elle est membre du parti socialiste. Elle est présidente du conseil régional du Poitou-Charentes depuis avril 2004 et députée des Deux-Sèvres. Elle est la candidate du parti socialiste à l’élection présidentielle de 2007. Alors future première Présidente des français?




Simone Veil : Femme politique. En tant que ministre de la santé, elle est notamment à l’origine de la loi portant son nom qui légalise l’avortement en 1975 . Ses combats ont fait avancer à grand pas la cause féminine. Simone Veil est aussi la première femme à accéder au poste de président du conseil européen de 1979 à 1982.



*Quelques exemples de femmes puissantes aux Etats-Unis

Indra Nooyi : Femme d’affaires américaine, elle intègre Pepsico (groupe spécialisé dans le secteur agro-alimentaire connu notamment grâce au Pepsi-Cola). En 1994, elle dirige notamment l’achat de Tropicana. Depuis le 14 août 2006, elle est le PDG de ce groupe. La même année, elle est classée la 4ème femme la plus puissante du monde par le magazine Forbes.




Meg Whitman: Directrice d’Ebay (site de vente aux enchères sur internet) société qui emploie 9000 personnes pour un chiffre d’affaires de trois milliards de dollars.
CHÔMAGE ET PARITÉ

En 2005, il y avait 2 717 milliers de chômeurs en France, d’après l’Insee. Un chômeur est une personne qui ne travaille pas, qui est disponible pour occuper un emploi et qui recherche activement un travail.
Cependant, existe-t-il une égalité entre les hommes et les femmes dans le domaine du chômage ?


Actifs, chômeurs et taux de chômage en fonction du nombre d’actifs et du sexe

Source : Insee, enquête emploi 2005

D’après l’Insee, 46,6% des actifs sont des femmes, soit 12 861 milliers de personnes. Or, 10,8% d’entre elles sont au chômage. Quant à eux, les hommes sont 14 755 milliers actifs dont 9% sont à la recherche d’un emploi. En regroupant les deux sexes, les femmes représentent 51,1% des chômeurs français.


Source : Insee, enquête emploi 2005.

De plus, ces inégalités sont quasi-exclusivement présentes en fonction des diplômes obtenus. Pour un même niveau d’étude, il y a généralement plus de femmes que d’hommes au chômage. Par exemple, le taux de chômage des hommes détenteurs du baccalauréat ou d’un équivalent était de 15,1% contre 19,5% pour les femmes. Cependant le taux de chômage des filles ayant effectuées des études supérieures au baccalauréat est de 10,37% contre 11,5% pour les garçons, il s’agit d’une exception.

Source : Insee, enquête emploi 2005.

En plus d’une inégalité du chômage en fonction du niveau d’études, il existe une disparité en fonction de l’âge. Par exemple, en 2005, 10,4% des femmes, de 25 à 49 ans, étaient au chômage contre 8% des hommes. Nous en concluons donc qu’il n’existe pas de réelle égalité entre les hommes et les femmes dans le chômage.
RETRAITES ET PARITÉ

Les retraites sont des prestations sociales versées à des individus ayant atteint un âge donné, le plus souvent sans conditions d’arrêt de leur activité professionnelle.
Il serait intéressant de voir s’il existe des inégalités dans le reversement des retraites par répartition (les cotisations des actifs versées pendant une période servent à financer les retraites de la même période).
En 1997, 3 millions de personnes percevaient des retraites inférieures au minimum vieillesse, dont 2 490 millions de femmes.
En 2001, la pension moyenne des femmes était de 848 €/mois contre 1 461 €/ mois pour les hommes.
Les bonifications de retraites pour enfants représentent un certain pourcentage de la retraite reversée en plus.
Hors bonification, leurs retraites seraient de 650 € par mois pour les femmes et de 1 383 € par mois pour les hommes.
Un tel écart est présent dans la rémunération des retraites car, seules 39 % des femmes ont une carrière complète contre 85 % des hommes. De plus, les femmes ont généralement arrêté leur travail pendant une période donnée afin de s’occuper de leurs enfants. De ce fait, le temps de cotisation est moins important.
Enfin, lorsque les salariés perçoivent leurs rémunérations à qualification égale, nous observons une différence de salaire d’environ 25 % inférieur pour les femmes. Lors du versement des retraites, cet écart s’accroît, il y a une différence de 53 % entre les deux pensions.
ÉVOLUTION DES MÉTIERS

La progression de l’emploi des femmes est une des caractéristiques majeures de l’évolution du marché du travail sur les 20 dernières années. La féminisation des métiers s’explique par le choix des femmes à exercer des métiers jusqu’alors exclusivement destinés aux hommes.

La différenciation du travail, des métiers et des carrières entre les hommes et les femmes se constate également dans les professions intellectuelles supérieures. La poursuite de la scolarisation des femmes a permis, dans les années 1970, l’accès à des professions dites supérieures.

Durant les 20 dernières années, plus de 790 000 femmes supplémentaires ont occupé une fonction de cadres ou exercé une profession intellectuelle supérieure ce qui représente un chiffre de 40% de femmes dans cette catégorie socioprofessionnelle. Ce pourcentage correspond pour une grande part au fort nombre de femmes dans le domaine de l’enseignement et dans les fonctions de cadres administratifs, comptables et financiers.

En revanche, dans le secteur bancaire, l’écart entre les hommes et les femmes est important puisque les hommes représentent 60 % des employés.

Parmi les nouveaux débouchés, bien que les femmes soient recrutées à un niveau de diplôme plus élevé que les hommes, les postes qui leurs sont confiés sont souvent moins valorisants ou à un niveau de responsabilité inférieure.

Les femmes continuent à s’imposer dans le domaine professionnel, ainsi 18 % des cadres supérieurs, 7 % des représentants du Conseil d’administration de leur entreprise et 15 % des détenteurs d’une étoile au guide Michelin sont des femmes.
Depuis quelques années, nous observons une évolution des métiers ‘dits masculins’. En effet, en 2005, les femmes représentent 9 % des travailleurs du secteur des travaux publics, 13 % des militaires et 16 % des employés dans le domaine de l’automobile.

Toutefois, parler de métier au féminin est mal perçu par la société. Ainsi, des métiers comme « adjudant », « arbitre », « assureur », ou encore « mannequin » ne s’emploient qu’au masculin. Une demande de féminisation des noms de métiers a été proposée le 11 Mars 1986 et progressivement certains noms de métiers ont été féminisés ce qui confirme que les femmes occupent de plus en plus d’importance dans le monde du travail.

D’autre part, nous constatons que certains métiers ‘se masculinisent’. Depuis 1982, le métier de sages-femmes est appelé ‘maïeuticien’ ou ‘accoucheur’ s’il est exercé par un homme. Cependant, ce métier demeure fortement féminin soit 98 % contre
2 % pour les hommes.

Afin de tendre au maximum vers l’égalité hommes/femmes, la Norvège inscrit dans sa législation de nombreuses lois permettant aux femmes d’être l’égale de l’homme.
De ce fait, les femmes occupent la moitié des sièges du Parlement. Depuis le 1er Janvier 2006, les entreprises doivent recruter 40 % de femmes dans leur Conseil d’administration sous peine de sanction sévère pouvant aller jusqu’à la fermeture de l’entreprise.

RESULTATS DE NOTRE SONDAGE

L’EGALITE HOMMES / FEMMES VUE PAR LES 12/20 ANS
Enquête réalisée en novembre 2006, à Perpignan

1/Age : Entre 12 et 20 ans
Sexe : 25 Hommes 25 Femmes


2/ Situation familiale des parents :

o Mariés ou en concubinage 66%

o Divorcés 24% qui a la garde?





o Autre 10%



3/ Qui travaille?






4/ Qui fait le plus de tâches ménagères à la maison ?

5/

6/ Que pensent les 12/20 ans de l’égalité hommes/femmes ?

BIBLIOGRAPHIE

ÉGALITÉ DANS LE DOMAINE FAMILIAL :

LES GRANDES DATES DE LA FAMILLE


http://egalite-filles-garcons.ac-rouen.fr/IMG/10_grandes_dates_de_la_famille-2.pdf

LE CONTRÔLE DES GROSSESSES DES FEMMES PAR LES FEMMES

http://egalite-filles-garcons.ac-rouen.fr/IMG/10_grandes_dates_pour_le_controle_des_naissances-2.pdf

RÉPARTITION DES TÂCHES

* Sciences Économiques et Sociales Seconde édition BELIN 2004
« L’Apprentissage des rôles masculins et féminins » page 43
E.G. BELLOTTI, Du côté des petites filles, édition des femmes, 1974
France, portrait social, INSEE, 1999

* Sciences Économiques et Sociale Seconde édition HATIER avril 2004
« Une socialisation sexuée des enfants ? » page 34 ; article de E.G. BELLOTTI, Du côté des petites filles, édition des femmes, 1974
« Vers un partage égalitaire des tâches domestiques » page 48; article de J.C. KAUFMANN, Sociologie du couple, PUF 1993
« La participation inégale des enfants aux tâches domestiques » page 49 ; article de C. BROUSSE, La répartition du travail domestique entre conjoint, France, portrait social, INSEE, 1999
« Le partage du temps pour les hommes et les femmes vivant en couple avec enfant(s) en heures et en minutes par semaine » page 49 ; Enquête division familiale du travail, de 1999, première synthèse n°11-1, ministère de l’emploi et de la solidarité, mars 2001

* Sciences Économiques et Sociales Seconde, édition HATIER 2000
« Une différenciation sexuelle très précoce » page 29 ; M. DURU-BELLAT, L’École des filles, l’Harmattan, 1990


FEMMES AU FOYER

Marianne du 16 au 22 septembre 2006 n° pages 62 à 68
« Femmes au foyer, la révolution silencieuse » article de L.S

http://egalite-filles-garcons.ac-rouen.fr/IMG/10_grandes_dates_de_la_famille-2.pdf
http://www.fael.club.fr/actualites.html
http://www.courrierint.com/article.asp?obj_id=17296


CONGÉS PATERNITÉ ET MATERNITÉ

http://www.infobebes.com/htm/droit/article.asp?id_rubrique=38&id_sous_rub=125
http://www.tns-sofres.com/etudes/pol/120601_famille_n.htm
http://emploi.france5.fr/emploi/droit-travail/conges/10140024-fr.php
http://www.ipsos.fr/CanalIpsos/articles/1615.asp

UN PAPA = UNE MAMAN ?

http://www.sos-papa.net/pages/mécanismes.htm
http://www.sos-papa.net/pages/stabilite.htm
http://www.sos-papa.net/pages/chiffres.htm


MÉTIERS À LA MAISON


Interview de Karine MICHELIN



ÉGALITÉ DANS LE DOMAINE PROFESSIONNEL


LES GRANDES DATES DU DROIT DU TRAVAIL POUR LES FEMMES

http://egalite-filles-garcons.ac-rouen.fr/IMG/10_grandes_dates_du_droit_du_travail-2.pdf


NOMBRE MOYEN D’HEURES DE TRAVAIL DES HOMMES ET DES FEMMES
http://www.educnet.education.fr/insee/par/travail/tpartiel.htm
Sciences Economiques et Sociales Seconde, édition HATIER avril 2004
· « Travail féminin : ce qui a changé », page 75
M. MARUANI et E. REYNAUD, Sociologie de l’emploi, La Découverte, 1999
· « Taux d’activité des hommes en 1999 et des femmes depuis 1968 », page 75
INSEE, Recensements, dans Données Sociales, 2002-2003.
· « Activité féminine et enfants » page 75
INSEE, Données Sociales, 2002-2003
· « Une situation inégale face à l’emploi » page 77
Femmes et Hommes : les inégalités qui subissent, INSEE, Première n°834, mars 2002

http://www.educnet.education.fr/insee/par/travail/txactivite.htm

PARITÉ HIÉRARCHIQUE ET DE SALAIRE
Article, « Les salaires français n’ont progressé que de 0,6% par an entre 1998 et 2004 », écrit pas R.B pour Le Monde n° 19 184 page 14
http://management.jouranaldunet.com/dossiers/040539femmes/leader.shtml


QUELQUES FEMMES QUI ONT RÉUSSI DANS LEUR DOMAINE PROFESSIONNEL
CHÔMAGE ET PARITÉ
Dictionnaire d’économie et de sciences sociales, édition NATHAN Août 2006
Enquête réalisée auprès de 25 hommes et 25 femmes perpignanais de 12 à 20 ans en novembre 2006.

IMAGES : Google Image et Images Clipart